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    About this Episode

    Aujourd'hui, je vous partage un épisode type "masterclass". J'adore cet exercice ! C'est mon quotidien.

    Ce format est représentatif de ceux proposés chaque semaine sur Expédition Business.


    C'est une aventure introspective, à portée de stylo, alors prenez votre carnet et laissez-vous guider !

    Chaque entreprise a des dysfonctionnements, petits ou grands... Il est essentiel d'ouvrir le moteur et de les repérer pour les réparer.

    J'ai fait une liste avec plus de 28 possibilités, notez ceux qui vous parlent, qui font tilt ! 

    Et venez me dire sur Linkedin votre prochain focus.


    Ce format vous aide à mieux manager, diriger, entreprendre ? 

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    [Rediff] Comment devenir finisher, à 48 ans, du Marathon des Sables avec 14kg sur le dos ? avec Monika Nicolle

    [Rediff] Comment devenir finisher, à 48 ans, du Marathon des Sables avec 14kg sur le dos ? avec Monika Nicolle

    Aujourd’hui, je tends le micro à Monika Nicolle, artiste, mère de famille, née au Maroc et expatriée un grand nombre de fois dans sa vie, du Mexique, au Brésil en passant par les US puis Londres.

    À l’aube de ses 45 ans, Monika ressent une véritable révélation : se mettre à courir.

    Le déclic arrive en accompagnant son mari, inscrit au marathon de Chicago. Quel que soit leur âge, leur corpulence, les participants ont l’air heureux. Ça la décomplexe autant que ça la questionne : ne faut-il donc pas être jeune, sportive de haut niveau pour courir une telle distance ?

    Monika aime les défis. Alors, elle se lance.

    Après 3 minutes à courir sur un tapis, son visage devient rouge. Totalement congestionné.

    Pas gagné cette histoire. Et pourtant.

    Après deux courses dans les jambes, Monika se sent bien et s’inscrit au marathon des Sables. 

    245 kilomètres dans le désert marocain en autosuffisance alimentaire. 

    5 étapes sur 6 jours, 40 km de moyenne par jour avec une grande étape de 80-90 km en plein milieu du parcours. 

    C’est l’équivalent de 6 marathons dans la semaine. Alors, oui, le corps souffre. Le mental aussi.

    Chaque jour, Monika pense abandonner. Elle enrage contre les organisateurs de cette course harassante. Des baskets inadaptées à l’ultra distance vont lui coûter de profondes blessures aux pieds, ouverts à vif. Malgré tout, elle ne rend pas son dossard.

    Alors à quoi pense-t-on pendant ces 6 jours ? Où puiser la force pour aller au bout de cette course ? Monika répond simplement : on ne pense pas. On court, on marche, on se ravitaille, on réajuste son chapeau. Bref, on vit au jour le jour, sans introspection.

    Quelle leçon peut-on tirer d’une telle expérience ?

    Selon Monica, les limites sont extensibles. “Quand on n’en peut plus, on peut encore “.

    Pour elle, l’impossible n’existe pas. Tout est possible, sans forcément dire facile, si on le veut vraiment.

    Relever le défi d’une telle course ne laisse pas indemne. Il y a un avant et un après. En vivant une semaine dans le désert, on s’aperçoit à quel point on peut vivre avec peu. Trop de superflu nous entoure. À son retour, Monika se décide à ouvrir les placards, à trier et à jeter. Pour plus de légèreté.

    Malgré la difficulté de cette course et les douleurs engendrées, Monika reconnaît que sa confiance en elle a été véritablement boostée. Oser vivre ses rêves et cocher la case “DONE”, quel bonheur. Quelle fierté !

    Pour aller plus loin, voici son livre : histoire d’un marathon des Sables

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    [Rediff] Philippe Remignon court 10 km chaque jour depuis 20 ans !

    [Rediff] Philippe Remignon court 10 km chaque jour depuis 20 ans !

    Oui, vous avez bien lu le titre !

    Philippe Remignon, président du directoire de Vilogia (gestionnaire de plus de 90 000 logements HLM dans le nord de la France) court chaque matin une heure.

    Soit environ 10 kilomètres quotidiens et plus de deux tours du monde depuis 20 ans.

    Il s'inscrit également à quelques marathons chaque année.

    Au cours de notre échange, vous comprendrez ce que cette pratique lui apporte et comment s'organise-t-il.

    Je vous assure qu'après, vous allez investir dans une bonne paire de basket pour suivre son inspiration !

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    Charles, mon fils, a marché 2000km pour prendre du recul tout en mouvement !

    Charles, mon fils, a marché 2000km pour prendre du recul tout en mouvement !

    Aujourd’hui, je fais passer mon fils, Charles, au micro, pour parler du pèlerinage de Saint-Jacques qu’il a réalisé, en 2015.

    Charles, âgé de 27 ans, pose un congé sabbatique de 3 mois auprès de son entreprise. Il nous rappelle, dès le début, l’origine latine du terme “sabbatique”: sabaticus signifiant “ tous les 7 ans, tu feras relâche”.

    Je me souviens avoir été très surpris par sa décision. Aucun signe avant-coureur d’une telle décision. Alors, je l’interroge. 

    • Est-il parti sur un coup de tête ? 
    • Était-ce un projet mûrement réfléchi ?

    J’entends alors qu’avec un immense ras-le-bol “corporate”, Charles a ressenti le besoin urgent de se mettre en mouvements. Difficile, en effet, à trouver quand on reste assis sur une chaise toute la journée…

    Charles part donc du Puy-en-Velay. S’il commence par se loger en auberge et en Airbnb, il ressent tout de suite que ce n’est pas ça qu’il est venu chercher. Parti avec sa tente, il décide de dormir dehors, chez l’habitant, dans les chapelles ouvertes. Il laisse derrière lui, le confort et le connu. Grâce à son biolite, qui utilise de la biomasse pour alimenter une batterie, il est totalement autonome pour chauffer et recharger téléphone et lampe frontale.

    Il est donc parti pour faire une pause, et se remettre en mouvement. Souffler. Comme mon fils le dit si bien :

    "L’ironie de la marche, c'est qu’elle permet de prendre du recul tout en avançant. Le corps et l’esprit sont en marche.
     

    Je lui demande alors de réfléchir aux leçons, aux réflexions auxquelles il est parvenu pendant ce pèlerinage.

    • le pouvoir du mental est plus fort que le corps
    • le corps est extrêmement résilient
    • la facilité de se connecter aux personnes (inconnues) quand on est éloigné de tout est bien réelle.
    • les bénéfices du "sans écran" sont notoires
    • se rappeler le bon goût des choses simples est important

    Et pour conclure, quoi de mieux qu’une métaphore…

    "Le corps humain est comme une petite dynamo sur un vélo. En roulant, on génère de l’énergie, en générant de l’énergie, on génère de la lumière, en générant de la lumière, on voit mieux, et en voyant mieux, on prend une meilleure décision.”

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    [Rediff] Témoignage du Contre Amiral Marc Gander sur la survie

    [Rediff] Témoignage du Contre Amiral Marc Gander sur la survie

     "Savoir dire non et savoir faire demi-tour, ce n'est jamais agréable, mais vous ne pouvez pas risquer le sur-accident."

    J'ai eu la chance de discuter avec Marc Grandet, officier de marine, spécialisé dans le sauvetage en mer et le contre-terrorisme maritime.

    Aujourd'hui, je vous partage notre conversation pour ce premier exercice sur ce podcast.

    Marc nous a partagé une leçon essentielle qu'il a apprise d'un amiral américain capturé par les Vietnamiens : l'importance du pragmatisme et de l'adaptation à la situation présente plutôt que de s'accrocher à des attentes irréalistes.

    Il a souligné également le besoin de se préparer physiquement et mentalement pour faire face à des situations difficiles. Une perspective unique et précieuse pour quiconque cherche à renforcer sa résilience. 

    Saviez-vous que l'eau est l'environnement le plus dangereux pour les humains ? 

    Marc nous a partagé son expérience en tant qu'instructeur de survie dans l'armée, préparant le personnel à survivre dans des environnements de combat, désert, montagne et maritime.

    Un récit inspirant qui mérite d'être partagé !

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    Bonus - j'ai rencontré un ministre avant de décoller du Kenya !

    Bonus - j'ai rencontré un ministre avant de décoller du Kenya !

    Le taxi vient me chercher pour me rendre au Ministère du tourisme. Aucun habit civil dans mon sac. Je suis donc vêtu d’un pantalon et de chaussures d’expédition, avec le visage buriné. Une vraie tenue de brousse.

    Devant le Ministère, je montre patte blanche : passeport, fouille. J’arrive dans une première salle d’attente, remplie. Au bout de 45 minutes, on vient me chercher et on m’emmène au 3ᵉ étage. Dix personnes devant moi. Plus je monte, moins il y a de monde. Je regarde quand même l’heure, car je dois prendre mon avion le soir même.

    Trente minutes plus tard, on me conduit au 4ᵉ ou 5ᵉ étage, dans le salon d’attente du ministre. Rapidement, un ministre très élégant se présente et une série de photos débute.

    Nous entamons donc la discussion et je me permets, d’après l’expérience que je viens de vivre, de lui apporter des pistes de réflexion, d’amélioration :

    Une tenue spécifique pour les guides, pour les porteurs notamment en leur fournissant des chaussures dignes d’une telle marche, un balisage tout au long du chemin, améliorer la qualité de vie dans les refuges, formation des guides en partenariat avec les guides de Chamonix.

    Le ministre me demande de lui envoyer une proposition écrite, ce que je m’empresse de faire avant de prendre mon avion.

    Depuis ce jour-là, je n’ai jamais reçu aucune nouvelle. Il semblerait que de nombreux remaniements ministériels aient été opérés dans le gouvernement kenyan.

    Merci encore pour votre précieuse écoute sur Aventure Business ! Si vous avez des suggestions, vous pouvez m’écrire sur Linkedin.

    À très vite pour une nouvelle aventure !

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    Je redescends du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Je redescends du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Dans le dernier épisode, je reviens sur les leçons, observations et sagesses liées à l’ascension du Mont Kenya.

    Vers 6h, nous quittons ce lodge, après avoir enfin pris un petit-déjeuner digne de ce nom. Il est temps d’entamer une longue journée de marche.

    Alors, comment bien réussir une ascension ?

    • La préparation : comme dans le business, 50% de la réussite d’un projet se trouve dans la préparation. 25% repose sur la qualité d’une équipe : les rôles doivent être définis, dès le début. Un guide de haute montagne pourrait être comparé à un chef d’orchestre : ils sont tous les deux responsables de leur équipe, de leur orchestre.

    Quand je me suis senti mal à la dernière étape, gagné par le froid et l’hypoglycémie, le guide a pris la décision de s’arrêter. Pourtant, ce n’était pas prévu. Dans son rôle, le guide doit toujours avoir un coup d’avance, un plan B.

    • Préserver et écouter son corps :

    1- en s’alimentant du mieux possible. On croit qu’on va manquer d’eau, alors on boit moins, peu. Au contraire, il vaut mieux boire trop ! Le corps a besoin de fluide !

    2- en s’échauffant et en pratiquant du stretching quotidien. On doit s’échauffer avant de partir et s’étirer à l’arrivée. Dans le business, c’est pareil. On brainstorme, et on tire des conclusions.

    • Savoir prendre du plaisir à chaque instant de l’ascension et pas seulement en arrivant le soir, au refuge.

    Le prochain épisode est un BONUS. À jeudi prochain !

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    Dernière étape de l'ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Dernière étape de l'ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Je quitte le refuge de Shipton Camp à 4200m pour atteindre le sommet, la pointe Lenana à 4985 m, avec l’objectif d’y arriver pour le lever du soleil.

    Nous sommes réveillés à 2h du matin par les guides. Température extérieure : en dessous de zéro.

    Dans la nuit, un des porteurs, s’est trouvé malade et est reparti… avec mon sac de montagne et toutes mes affaires chaudes. Je me retrouve donc en short avec mes chaussures de montagne.

    Je me prépare à avoir froid.

    Je m’attends à manger un petit-déjeuner copieux et on se retrouve à manger des biscuits secs.

    Après ces quelques nouvelles fâcheuses, on part à la frontale pour 600m de dénivelé.

    On ne voit rien.

    J’ai froid.

    Hypoglycémie.

    Eric se souvient avoir encore des barres chocolatées dans son sac et m’en tend une, puis deux. L’effet est immédiat. L’apport de sucre me réchauffe. Je me sens revivre.

    Vers 5h du matin, on arrive à la Via Ferrata, puis au sommet. Le soleil se lève au-dessus des montagnes. Instant magique.

    Rapidement, le guide nous propose d’entamer la descente, car le refuge est  3500m plus bas, soit 8h de marche supplémentaire. Je ne suis clairement pas au top de ma forme.

    On s’arrête à un premier lodge, qui s’avère être un refuge brut. Pas l’ombre d’un cuisinier. Je m’écroule d’épuisement pendant une heure, avant d’être réveillé par notre guide. Toujours rien dans le ventre.

    On arrive enfin dans un lodge magnifique, le feu crépitant dans la cheminée. On a pu bien manger, bien dormir, bien se réchauffer.

    À la semaine prochaine, pour le dernier épisode !

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    3ème journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    3ème journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Bienvenue pour cette troisième étape de l’ascension du Mont Kenya !

    Aujourd’hui, nous quittons le refuge Old Moses Camp à 3300m aux alentours de 6h. Le confort y est très limité. Pas de lit, pas de sanitaire. On s’adapte. Les nuits passent largement en dessous de zéro. Je suis heureux d’avoir un duvet digne de ce nom pour me réchauffer.

    Cette nouvelle aventure confirme ma résistance au froid et ma difficulté à supporter la chaleur. Je me sens souvent asséché.

    Mes acolytes, eux, fonctionnent différemment. D’un gabarit plus léger, ils passent à travers la chaleur sans difficulté.

    Que l’on soit en cordée, ou en entreprise, une équipe ne peut pas avoir le même niveau de motivation, de résilience. Chacun a son rythme, ses forces, ses faiblesses, ses souhaits, ses craintes, sa capacité à passer à l’action, ou pas. Certains sont du matin, d’autres du soir.

    L’erreur serait de croire que nous sommes le clone de quelqu’un d’autre alors que nous avons tous une unicité, propre à nous.

    En marchant, sur ce sol très rocailleux, je rentre dans une réflexion professionnelle. Comme je ne peux pas prendre de notes, j’essaie de synthétiser mes pensées sous forme de phrases courtes. Je marche comme un robot. J’avance, un pas après l’autre.

    Et je repense à la méthode des 5C pour m’aider à affiner mes nouvelles idées professionnelles :

    • Contexte
    • Challenges que ce projet requiert
    • Contraintes : qu’est-ce qui peut me ralentir
    • Constat : étapes, contributions, actions concrètes et faciles à réaliser
    • Cap à suivre sur les 10 prochaines semaines, mois, années.

    Cette méthode se prête à un très grand nombre de situations.

    Le prochain refuge se trouve à 4 200m. La route est encore longue. Je crois aussi qu’il faut savoir reconnaître le chemin parcouru, apprendre à se poser, à se retourner sur les étapes franchies, les progressions réalisées.

    Nous avons le devoir de nous asseoir. Pour profiter du moment.

    Ceux qui arrivent à prendre une photo de ce qu’ils ont accompli, ou simplement de la matinée écoulée, incarnent une sagesse certaine.

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    2ème journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    2ème journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Bienvenue pour cette nouvelle étape ! Aujourd’hui, nous marchons pour atteindre et dormir à 3000m. Une journée sur un sol rocailleux, par temps sec, chaud avec 1200m de dénivelé.

    Le départ se veut très matinal pour des raisons de forte chaleur l’après-midi.

    Nous prenons nos sacs de journée (de quoi se protéger de la chaleur, de la pluie, boire, grignoter), le lourd étant transporté par les porteurs.

    Je me plonge alors dans une réflexion : comment marche la mécanique de la motivation ?

    Au début de chaque randonnée, un certain nombre d’idées et de projets fourmillent dans ma tête. Très rapidement, ils s’évanouissent et laissent la place à du vide. La motivation personnelle évolue et se transforme en pur instant méditatif. On oublie tout. On se recentre juste sur l’essentiel. Et on plonge dans son moi intérieur pour trouver son rythme, maintenir sa vitesse tout en écoutant son corps.

    Le guide, les porteurs, mes deux acolytes et moi-même formons une bonne équipe. Mais pour cela, il est important de bien savoir la tâche qui nous revient. Chacun a sa chorégraphie, sa partition à jouer. Surtout quand on ne parle pas la même langue.

    Justement, comment communiquer ?

    Une seule solution : le body-language ou communication non verbale. Au fil des kilomètres, nous apprenons les uns des autres.

    “On se met au diapason”, comme devrait faire n’importe quel manager.

    Pour l’instant, pas de chute, pas d’ampoule, pas de déchet laissé sur place.

    Demain, troisième jour !

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    1ère journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    1ère journée - Ascension du mont Kenya, 5000m, voisin du Kilimandjaro !

    Aujourd’hui, je me lance dans l’étape numéro une de mon ascension du Mont Kenya! On va parler de la préparation du projet, du choix du matériel, de la destination, des partenaires, des dates ainsi que la première journée !

    La préparation se fait avec deux copains, deux motards, très sportifs. Bien choisir les personnes avec qui on se lance dans de telles aventures est extrêmement important.  C’est souvent dans l’adversité des situations, des éléments naturels, que se crée une vraie amitié.

    Notre choix se tourne vers le Mont Kenya, deuxième sommet d’Afrique, beaucoup moins connu que le Kilimandjaro (Tanzanie).

    J’ai préféré me lancer dans une préparation physique de 6 mois, alternant natation, course à pieds, vélo, musculation et cardio.

    Même si j’étais en bonne forme, il est impossible de procéder à l’ascension du Mont Kenya sans guide local et porteurs. Ca peut être frustrant pour certains, mais ça fait partie de l’économie kenyane.

    Sur le chemin en direction du Parc National, on se prend, dans un virage, un camion de 20T, rempli de pierres minières et conduit par une jeune de quinze ans, sans permis, qui avançait en roues libres. Plus de freins…

    Après l’accident, on se retrouve très vite au milieu d’une centaine de jeunes, accourus depuis les villages voisins, avec un très grand nombre de toxico, prêts à se saisir de nos affaires. Certes, la police arrive. Mais, difficile de faire entendre sa voix alors qu’une centaine de témoignages va à l’encontre de votre version. Savoir négocier, savoir identifier la ou les personnes pouvant devenir des points d’appuis peuvent aider à sortir d’une situation très tendue.

    L’art de la négociation est utile en période d’aventures, et tout autant dans le monde du management !

    Finalement, nous repartons en direction du Parc National ou une équipe de cinq porteurs nous attend.

    Pourtant mal équipés (baskets, jean, pull), les porteurs excellent en marche. Au bout d’une heure, nous ne les voyons même plus alors qu’ils portent 18 kilos !

    Après 7-8h de marche, sur un chemin caillouteux avec 1000m de dénivelés, nous arrivons au premier refuge, peu confortable et froid. Une bonne nuit réparatrice pour se remettre de cette première journée, riche en émotions.

    5h du matin, réveil. Il est l’heure de partir pour la seconde journée de marche !

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